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[2023] (Version révisée et complétée par rapport à la version de 2021) L’écriture ordinaire associe la variabilité des supports et la persistance de la forme des tracés. L’information discrète non probabiliste (l’information usuelle de l’informaticien) est abordée via l’idée de traduction transphénoménale qui implique l’abandon de toute trace de phénoménalité et de forme des tracés empiriques pour ne retenir qu’un invariant de traduction déterminé comme une distinctivité mutuelle d’éléments indiscernables. Cet invariant fonctionne comme une symétrie où le degré de distinctivité, qui peut se comprendre comme une quantité d’information, a pour contrepartie une jauge d’indétermination, de même degré, correspondant à l’indiscernabilité des éléments. Cette approche permet de déplier la fiction qui assimile les traitements d’information à des manipulations de symboles.

De l’information à l’écriture


Le point de départ est une phrase de Maurice Blanchot extraite de L’écriture du désastre, « Si tu écoutes “l’époque”, tu apprendras qu’elle te dit à voix basse, non pas de parler en son nom, mais de te taire en son nom », où viennent se nouer deux motifs, au moins, celui […]

Feuillets d’abîme I (Le tambour de Braque)